Eastsiders

Dimanche 18 février 2018, 22h00
Capsule temporelle 2018

Eastsiders m’avait beaucoup manqué. À la fin de l’épisode 5 de la saison 3, tous mes souvenirs étaient clairs : j’ai toujours été Cal, avec sa noirceur exagérée et sa propension à juger, à commencer par lui-même. Et j’ai toujours été folle amoureuse de Thom. Tout colle. Ça m’a paru important de me souvenir qu’on ne tombait pas amoureux des gens qui nous ressemblaient, et que ça expliquait la relation qu’on entretient avec les gens imaginaires.
J’aime tout dans cette série, y compris ses bizarreries. Je trouve que Thom et Cal jouent incroyablement juste. J’aime la manière dont leurs corps occupent le cadre.

Ça me fait rire parce que Thom est… superficiel. Il a le physique d’un surfer et l’attitude d’un hédoniste dénué d’empathie. Enfin, c’était le cas dans les saisons précédentes. Ça m’étonne presque d’être amoureuse d’un personnage tel que lui. Et pourtant… Il me fait complètement craquer.
Ce que j’ai aimé, dans cette saison, c’est… l’optimisme. C’est la première fois que nos deux amants se rejoignent.

Ils sont tellement nombrilistes. Je l’ai souvent pensé en regardant des séries. Tous ces personnages qui se définissent comme « broken », « a mess », « not normal ». J’ai toujours envie de leur crier dessus. De leur demander : « mais OÙ t’as vu des gens normaux ? » Tous les protagonistes de toutes les œuvres artistiques se posent la même question. Ils s’enferment dans leur petit monde, dans lequel, pourtant, tout le monde est au moins aussi démoli qu’eux. D’où leur vient donc cette idée que la vie, c’est une putain d’image d’Épinal ?

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